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 Bataille navale

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Edouard
Tireur délire
Edouard


Messages : 22
Date d'inscription : 26/03/2017

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MessageSujet: Bataille navale   Bataille navale Icon_minitimeVen 28 Juil - 3:47

Automne 1716, quelque part dans les Caraibes


Une sanglante bataille avait eût lieu cette après-midi là entre La Revanche et L'Excellence, une frégate anglaise qui escortait une flûte bien attrayante.
Sur insistance de la vigie, la Revanche s'était lancée à la poursuite de ceux-ci, avant de mener un combat acharné contre la frégate anglaise, qui transportait le double d'hommes que ceux du capitaine Damilo. Un nombre qui faisait passer l'évènement pour une mission suicide, mais c'était sans compter le génie tactique du maître cannonnier et second du capitaine, Kiduba Tokugawa. Il mena l'affrontement en mer comme personne, ce qui permis à l'équipage de La Revanche de prendre un net avantage de manoeuvre en détruisant le mât principal d'un magnifique boulet de canon issu du canon de chasse, une magnifique pièce de 32.


Pour ajouter une peine à l'équipage de l'Excellence, la tête de leur timonier explosa telle une pastèque, oeuvre d'Adolf Van Hafen, le fameux tireur délire.
Le capitaine de l'Excellence fût aussi touché par Adolf, d'une balle en pleine épaule, qui ne laissa pas grand doute suite à ses chances de survie. Les seconds de leur équipage, décidèrent de profiter de leur nombre largement supérieur pour partir à l'abordage de La Revanche et l'éperonna. Le heurt fût brutal et ébranla même le plus solide des gaillards. Le capitaine Damilo fût un des premiers à se ressaisir, et ordonna au Vieux Francis de dégager le navire au plus vite, mais une septantaine de matelots et soldats avaient déjà commencer à aborder la goélette, dont un qui s'élança sur le Vieux Francis, mais pris une balle dans l'épaule, qui le stoppa net et permis au vieux timonier de le remarquer et de l'achever.


Les combats fûrent d'une grande violence, et démarquèrent un homme en particulier, Kiduba, fine-lame du Japon, qui passait dans les rangs tel un fantôme, tranchant membres sur membres, sans laisser aucune chance à ses adversaires. Les ennemis le craignaient, et aucun n'osait l'affronter en combat singulier. Il put compter sur l'assistance d'Adolf, perché sur sa vigie, qui fit deux pastèques à deux des cinq adversaires qui s'étaient interposés devant Kiduba dans l'utopie de pouvoir l'arrêter. Celui-ci écopa malgré tout de plusieurs blessures, notamment aux bras, car même si son talent révélait du génie, il n'avait que deux katanas, et parfois bien plus de lames adverses à bloquer qu'il n'en avait.
Le capitaine Damilo, quant à lui, trouva adversaire à sa botte, même si le talent d'escrime de celui-ci équivalait à peine à la moitié de celui d'Adrien. Il s'en défit sans trop de soucis, mais fût content d'avoir pu pratiquer ce noble art dans lequel il était passé maître. Après avoir exhorté les hommes au combat, les poussant au maximum, l'équipage de La Revanche commençait à nettement prendre l'avantage sur ses assaillants, qui finirent par se rendre lorsque le Capitaine leur en donna le conseil, hormis si certains désiraient aller rejoindre leur ancêtres plus rapidement que prévu.


La frégate, sans mât principal, ni timonier ou capitaine, ne put continuer de se mettre en travers du chemin entre La Revanche et la flûte et dû abandonner le combat. La flûte, qui avait profité des combats pour prendre une solide avance, était déjà à quelques miles de La Revanche.. mais n'oublions pas qu'une flûte est un bâtiment très lent, et l'équipage de Damilo la rattrapa sans problèmes en fin de soirée. Ils se rendirent après un coup de sommation, voyant que leur escorte était tombée. Sage décision, car ils n'avaient aucune chance contre un navire de guerre qui aurait pu les pilonner à distance grâce à ses canons de 24, alors qu'eux même n'avaient que des canons de 8 ou de 12.



Par manque de place, ils n'embarquèrent qu'une cinquantaine de tonneaux de café, et laissa le reste, près du triple, sur la flûte qui s'était rendue sans poser de problèmes. La réputation du Capitaine Damilo au grand coeur, n'en fût qu'accrue.. tout bon pirate aurait jeté la cargaison par-dessus bord, mais cela ne faisait pas partie de ses idéaux, et c'était ça qui le rendait unique.


Après ces combats, Adolf réfléchit à un moyen de pouvoir continuer à participer aux combats, tout en restant un maximum à l'abri, et demanda au capitaine l'autorisation de faire monter une petite malle remplie d'armes à feu en haut de la vigie, chose qu'il accepta. Maintenant, il n'aurait plus besoin de descendre au combat une fois ses 5 armes vidées et risquer de se blesser au corps à corps, ce qui n'était pas son fort (#rime), mais pourrait rester à l'abri dans la vigie, à canarder la canaille et prêter main-forte facilement à qui en aurait besoin.
La malle comportait:
- 3 mousquets
- 3 pistolets
- 3 grenades, qui n'étaient à utiliser QUE sur le navire d'en face
- Une réserve de poudre et de balles pour une vingtaine de tirs.


Une dernière chose à noter dans cette histoire, fût la dizaine de matelots gravement blessés, qui contre toute attente, survécurent grâce aux excellents soins et à l'immense maîtrise de la chirurgie de Kiduba, qui fût aidé d'Alix.


Ils naviguèrent ensuite en direction de la Martinique, où bien d'autres soucis les y attendait.


Auteur inconnu, hiver 1716
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